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Aetheris
31 décembre 2009

Chapitre 9

Et  le pire ami sauve le meilleur. Mentons, Cachons, Crevons ?




Il rentra  l’hôtel en trainant les pieds. Une fois dans sa chambre, il prévint Syrian et Nixnen qu’il n’avait pas faim, et alla directement se coucher.
Mais il ne put trouver le sommeil, les images de son passé ne lui laissait pas assez de répit pour ca.

Le lendemain, Aÿn n’ouvrit pas la bouche une seule fois. Des cernes immenses trahissaient sa nuit blanche, inquiétant Nixnen et Syrian.
"-Eh, Aÿn, tu couvrirais pas quelque chose ?"
Nixnen posa une main sur son front mais nulle trace de température.
Aÿn lui sourit pour le rassurer.
"-Ça va Nixnen, juste une mauvaise nuit…"
Ils roulaient depuis peu quand Syrian freina soudainement.
"-Syrian, qu’est ce qu’il y’a ? "
Il pointa du doigt le capot de la voiture, à coté duquel se tenait une personne qui avait faillit renverser. Ils sortirent de la voiture, s’assurant qu’ils ne venaient pas de faire un homicide involontaire quand Aÿn, reconnaissant l’identité de cette fameuse personne, se figea.
"-Euh, ça va petit ?"
Syrian s’approcha du petit blondinet à terre, l’aidant à se relever.
Blondinet qui se jeta sur Aÿn pour…Lui faire un câlin.
Il colla sa bouche à côté de son oreille, pour qu’il soit le seul à l’entendre.
"-Je t’avais dit qu’on se retrouverait vite. Un seul geste de ta part et je les tue."
Kirai se décolla d’Aÿn, et tourna vers lui des yeux larmoyants.
"-Aÿn ! Je suis si content de te retrouver ! Tu vas bien ? Pourquoi t’es parti en me laissant seul ? Moi je me suis inquiété ! Ils ont dit qu’ils t’avaient tué et…et…"
Kirai fondit en larme. Aÿn était le seul à savoir que c’était de la comédie, mais s’il essayait de prévenir Nixnen ou Syrian, Kirai mettrait sa menace à exécution…
Nixnen et Syrian étaient à côté du blond, essayant de calmer sa fausse crise de larme qui avait l’air si réelle…
Mais qu’est ce qu’il pouvait faire ? …Sans doute, le mieux était de tuer Kirai avant qu'il ne s’en prenne aux deux personnes qui lui étaient devenues si chères… Mais s’il perdait ? Qui protégerait Nixnen et Syrian ?... La mission de Kirai était sans doute de le tuer, mais allait-il épargner Nixnen et Syrian ? Sans doute pas… Aÿn était dans une impasse et son cerveau chauffait en cherchant une solution tandis que le plan de Kirai progressait sans qu’il s’en aperçoive.
"-Hey, ça va petit ?
-Oui…Vous êtes qui ?
-Des amis d’Aÿn, ne t'en fais pas.
-Aÿn, c’est vrai ?"
Le bleudinet était resté figé, et bredouilla un oui… Il croisa le regard de Kirai, qui semblait lui dire : Je vais te faire souffrir, tu n’imagines pas à quel point… Que j’ai hâte de voir ton visage déformé par la souffrance…
Mais ce regard se changeait en un regard apeuré dès que c’était Syrian ou Nixnen qui le croisait.
Il renifla alors que des larmes perlaient encore aux coins de ses yeux.
"-Je…Je m’appelle Kirai, je suis le meilleur ami d’Aÿn…"
Il plaqua ses mains sur sa bouche, comme s’il venait de dire une horreur.
"-Euh…Je veux dire que… On est des choses, on n’as pas de sentiment…On ne peut pas être amis… Désolé !
-Hé ! T’en fais pas Kirai, on ne te fera pas de mal. Ecoute, on veut vous aider, toi, Aÿn et tous ceux qui sont comme vous. Tu veux venir avec nous ?
-Vraiment ?
-Oui, ne t’en fais pas."
Kirai entoura la taille de Syrian de ses mains, ne voulant plus le lâcher, tandis qu’Aÿn observait avec impuissance la scène.

Et encore un fol compagnon de plus ! Plus on est de fous, plus on rit ... Ou presque. Enfin, quitte à me répéter, je ne suis pas un nounours ailé, alors s'il pouvait me lâcher, barbie boy ...
Oui, désolé, mais entre ses cheveux blonds en queue de cheval, ses ongles peinturlurés, sa taille presque féminine et son visage androgyne, il a un air de poupée barbie l'ami du p’tit.
Nixnen conserve son calme olympien et son sourire rassurant, il a de la chance lui, personne le confond avec un nounours...
Enfin, peut être que ça aiderait Aÿn à s'ouvrir un peu plus à eux ...

Ce soir-là, ils avaient pris deux chambres, car une chambre pour quatre était tout simplement introuvable. Naturellement, Aÿn était avec son soi-disant meilleur ami qui avait affiché un large sourire en apprenant qu'ils seraient dans la même chambre. Nixnen avaient surtout compris qu'il allait devoir redoubler de prudence pour que Syrian ne remarque rien d'anormal. Le blond était trop observateur parfois.
La chambre était rectangulaire, banale, deux lits jumeaux, deux tables de nuit, une armoire, un bureau. Nixnen soupira. Aÿn n'avait presque rien mangé et avait pourtant traîné à table. Bah, il devait avoir envie de rester le plus longtemps possible avec Syrian. Syrian, qui regardait le plafond, allongé sur le couvre-lit blanc.
Nixnen passa à la douche, et en sortant, espéra de l'aide pour se démêler les cheveux, mais n'obtint que...
-" Mmm.
-...
- Pardon, tu disais quelque chose ?
- Non rien, abandonna le brun, le visage masqué par de longues mèches emmêlées et mouillées"
Avant, Syrian s'imposait de lui-même, et c'est tout juste s'il ne lui arrachait pas le peigne des mains. Avant.
Avant Syrian aurait rapproché les deux lits, et ils auraient dormis ensemble. Avant.
Nixnen eut envie de pleurer mais se retint et passa rapidement le peigne dans ses cheveux, tirant brutalement sur les nœuds et les natta rapidement ensuite. Syrian n'était pas à lui, Syrian avait le droit de ne plus s'intéresser à lui.
Et puis, s'il se retrouvait tout seul, il pourrait à nouveau retourner dans son monde, là, il ne dérangeait personne, et ça n'inquièterait personne. Mais pour l'instant, Aÿn et Syrian avait encore besoin de pouvoir compter sur lui. Alors il reste encore un peu dans la réalité.
Même si au fond, il ne voulait pas retourner dans son monde.
Même si au fond, il ne voulait pas être seul.
Même si au fond, il avait envie qu'on s'occupe de lui et qu'on le console.
Mais à 21 ans, on a plus besoin de câlins.
A  21 ans, on s'assume et on se prend en main.
A 21 ans, on est fort. Ou on essaie désespérément de l'être ...
C'est comme ça que Nixnen attendit d'être couché, puis prétexta une envie urgente et s'esquiva dans les toilettes d'étage, car cet hôtel ce n'était pas un trois étoiles, loin de là ...
Kirai y était et se lavait les mains, la tête penchée, un sourire cruel sur le visage. Enfin, cruel, bizarre, car Kirai semblait être plutôt doux et sensible, alors il n'arborait certainement pas un sourire cruel ...


[plus tôt dans la soirée]

Je le hais, si tu savais comme je te hais, toi et tes idées stupide ! Ton air attendrissant pitoyable !
Et tu croyais que j'allais te laisser être heureux ?
Après que tu m'aies volé Rin ?
Tu rêves, mon cœur !
Je te laisserai pas être heureux ...
Je vais te pousser au désespoir, tu vas comprendre à nouveau le mot "souffrance".
Je te briserais cette fois, Aÿn, crois moi, tu ne t'en relèveras pas.
Viens, allez viens, n'essaie pas de m'échapper, tu ne peux pas...
Dis-moi, mon cœur, savent-ils que tu as tant tué ?
S'en doutent ils seulement ?
Ils te haïront, crois-moi, et toi, tu souffriras en silence, je verrai ton visage se tordre de douleur, et tu seras seul, tu verras mon bonheur, ce sera à mon tour d'être heureux ...
Arrête de trainailler, tu sais que tu n'y échapperas pas.
Que tu ne m'échapperas pas.
Allez n'aie pas l'air si réticent, regarde, moi je souris, laisse ta main dans la mienne ...
Les escaliers ne t'ont jamais paru aussi court, n'est ce pas ?
C'est moi qui aie la clé, moi qui ouvre la porte de la chambre, la porte de ton malheur, la chambre de ta souffrance.
Tu sais, je l'ai toujours, ce fouet.
-" Alors, mon cœur, tu es content de me revoir ?
- Tu as encore maigri Kirai ... Et tu me détestes toujours autant... Je ne t'ai pas volé Rin, c'est elle qui décidait ce qu'elle faisait.
- Menteur !"
Le fouet cingla avec les mots, Le blond fit se déshabiller son colocataire, avec un sourire tordu, presque une grimace.
L'adolescent aux cheveux bleus se retenait d'hurler, il ne fallait pas alerter les gens, il ne fallait pas faire de bruit, chut, silence, juste le fouet qui frappe et s'abat, encore et encore, puis les mains qui se baladent sur son corps, laissant derrière elles des lignes rouges suintantes.
Car tel est le pouvoir de Kirai: partout où ses doigts se posent, une lame invisible coupe, à sa volonté. C'est son premier pouvoir. 
Quand enfin ça s'arrête, Aÿn git inconscient, au sol, et Kirai regarde ses mains couvertes de sang d'un air pensif. Si sales, encore une fois gorgées de sang ... D'un sang si agréable, car c'est celui du voleur de bonheur.  Un sang délicieusement poisseux et chaud, néanmoins, il ne mérite pas de tâcher ses vêtements ou les draps, alors abandonnant Aÿn, il sort pour aller se laver les mains.
Satisfait, il se frotte consciencieusement les mains l'une contre l'autre sous le jet d'eau tiède. Un bruit le fait tressaillir, il se tourne vers la porte. Deux yeux bleus nuit saisissants le figent,  une longue natte bleue et noire se balance encore dans son dos.
C'est Nix ...
Nix ...
Nixnen, voilà, c'est ça.
Du regard, en quelques secondes, Kirai l'a détaillé des pieds à la tête. Que fait-il ici ? Ses mains sont couvertes de cicatrices, il doit être bien maladroit ... Ou bien serait-il possible que ...
Le groupe de son pseudo meilleur ami serait déjà pourri ?
Enfin, ce n'est pas son problème.
Au contraire, tant mieux si l'un d'eux souffre, Aÿn n'en aura que plus de peine ...
Il sortit de la pièce, glissant sans hésiter près de l'homme qui parait fragile.
C'est stupide !
Il ne parait pas fragile !

Nixnen reste pétrifié en voyant leur nouvel ami, qui s'essuie tranquillement les mains et sort, le visage à demi-crispé, l'air dans la lune. Enfin, il est seul et s'enferme dans une cabine avant de sortir précautionneusement de sa poche le couteau suisse qu'il a "emprunté" à Syrian. Il baisse son pantalon et s'assoit sur la cuvette dont il a rabaissé le couvercle. Il a trop mal pour se contenter de ses doigts. Et puis, c'est déjà louche, il ne faudrait pas que ce soit flagrant. Alors il vise les cuisses, et tranche, une fois, deux fois, encore, les larmes coulent, mais il a mal, et les coupures ne font pas assez mal pour que ça aille mieux.
Au bout d'un certain temps, il remarque le sang qui goutte au sol, ses jambes couvertes de sang.
Mais ça va mieux. La  douleur à l'intérieur se tait enfin. La tentation de parler à Syrian aussi. Nixnen sourit. Ça ira ...

Toute une semaine se passe ainsi, ils vont d'étapes en étapes, et ce soir, Kirai a bien l'intention d'effacer définitivement Aÿn des pensées de Syrian et Nixnen. Plusieurs fois par jour il se fait consoler, veillant à exclure Aÿn de ces moments-là.
Lui et Nixnen se sont recroisées régulièrement, que ce soit dans les salles de bains de suite ou dans les toilettes d'étage. L'adolescent a même croisé le natté avec des vêtements noirs imbibés de sang, mais a fait semblant de rien voir. Comme les autres choses avaient fait pour lui à l'époque. Quand il voyait Rin et Aÿn, presque heureux malgré les mauvais traitements d'Eux.  Il s'était mutilé, ancré dans sa douleur, mais les autres avaient joué aux aveugles. S'il avait autant souffert, c'était de la faute d'Aÿn, alors il avait décidé qu'il ferait souffrir Aÿn encore plus que lui n'avait souffert.
Syrian savait qu'il y avait anguille sous roche. Son protégé était de plus en plus fatigué et s'amincissait à vue d'œil, depuis l'arrivée de Kirai. Il ne disait rien, attendant de prendre celui-ci en faute. Ou au moins de comprendre ce qu'il se passait. Le blond déléguait donc la recherche d'hôtel, les courses et ce genre de choses à Nixnen qui s'en chargeait, le sourire aux lèvres, cuisinant quand il le fallait, câlinant Kirai quand celui-ci réclamait, prenant le volant pour que son ami d'enfance puisse rester à côté d'Aÿn, et le bercer si celui-ci s'endormait et cauchemardait.  Et Aÿn essayait de supporter ce que lui faisait subir Barbie boy, sans craquer et sans le montrer. Et il savait que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne réussisse à dégoûter ses deux seuls amis de lui.

Ce soir, après le repas, Kirai leur révélerait le plaisir (inventé de toutes pièces) que prenait son cœur à tuer et à torturer les enfants. Pour le moment Nixnen s'était enfermé dans la cuisine, pour faire la vaisselle.
Syrian assis sur son lit réfléchissait, essayant d'assembler les morceaux de puzzle.
Aÿn tremblait à l'idée de ce que Kirai allait pouvoir lui faire, tentant désespérément de s'intéresser à un journal trouvé à l'accueil de l'hôtel.
Dans le salon de la suite, Kirai faisait les cent pas.
Il voulait prétendre réfléchir à son discours larmoyant qu'il servirait toute à l'heure. Mais tout ce qu'il voyait, c'était la flaque de sang qu'il avait vu la veille, dans une autre ville, sous la seule cabine verrouillée ... Il venait se laver les mains, avait entendu Nixnen pleurer, et cette flaque de sang ...
Combien de fois l'avait-il croisé cette semaine ? Et depuis quand portait-il des manches longues ? Soit ils s'étaient rapprochés d'un climat plus froid, cependant ...
Et aujourd'hui, Nixnen avait été plus enjoué et serviable que jamais. Un peu sur la lune, mais ça, c'était son caractère rêveur.
Cette flaque de sang...
Il souffrait ...
Comme lui...
Tout ce sang ...
Violemment, il essaya d'ouvrir la porte de la cuisine, en vain, il la crocheta à toute vitesse, et l'ouvrit à la volée.
L'évier débordait, et l'eau se répandait au sol, se mêlant au sang. Le sang qui coulait, qui s'échappait du corps, des jambes, des bras... Des dizaines de coupures recouvraient les cuisses, s'entrelaçant avec des cicatrices plus anciennes, les mollets, les avants bras, les épaules, les bras ...
Il se précipita dans la chambre d'Aÿn, dans leur chambre, en larmes, paniqué pour la première fois de sa vie.
- Aÿn ! Il y a du sang partout, aide-le, s'il te plaît, il souffre, comme moi, s'il te plait, s'il te plait ..."
Il hoquetait, le visage couvert de larmes.

Kirai avait déboulé dans la chambre, faisant sursauter Aÿn. Mais ce dernier remarqua tout de suite que quelque chose n’allait pas. Kirai avait un air paniqué… Ce n’était absolument pas normal quand on le connaissait…
Il commença à lui sortir une phrase avec un débit tellement rapide qu’il ne comprit que « sang », qui le paniqua lui aussi, et « s’il te plait »… Cette fois, c’était la fin du monde, Kirai qui suppliait ? Lui en plus ?... Aÿn avait  presque envie de penser « Qui êtes-vous ? Qu’avez-vous fais du vrai Kirai ?...Surtout gardez le… »
"-Du calme Kirai, respire. Qu’est ce qui ce passe ?"
Plutôt que de perdre du temps en expliquant tout a Aÿn, Kirai le prit par le bras et l’obligea à le suivre jusqu'à la cuisine. Le corps de Nixnen reposait là, en sang, figeant d’horreur Aÿn.
"-Kirai…C’est toi qui
-Non !!! C’est pas moi !... C’est vous qui êtes toujours aussi aveugle ! Vous, vous  remarquez jamais quand quelqu’un vas mal ! Dépêche-toi ! Aide-le !"
Maitrisant ses tremblements, Aÿn s’approcha du brun. Son visage comme ses lèvres étaient livide. Aÿn se mordit les lèvres…C’était sa faute, il n’avait rien remarqué… Il n‘avait pas remarqué que Nixnen souffrait, et ne savait pas non plus pour quelle raison… Kirai avait raison, il était vraiment aveugle… Mais la, c’était pas le moment de réfléchir, fallait sauver Nixnen.
Les plaies étaient nombreuses, bien trop nombreuses, et elles saignaient abondamment, vidant Nixnen peu à peu de ses forces.
D’abord arrêter le saignement… Mais comment bordel ? Son regard se posa sur Kirai, qui tremblait autant que lui. Mais bien sur ! Kirai !
"-Kirai ! Arrête le saignement, vite !
-Quoi ? Qu’est ce que tu racontes ? Je peux pas faire ca !
-Mais bien sur que si tu le peux ! Réfléchis deux seconde a ton pouvoir sur le sang ! D’habitude, tu le rends plus fluide, là, colmate les plaies avant que plus de sang ne s’échappe !
-Mais… Imagine je crée un caillot de sang ? Ça le tuerait !"
Aÿn regarda Kirai dans les yeux… Faisant passer un message qu’il ne pouvait formuler a haute voix… Nixnen allait mourir s’ils ne faisaient rien de toute façon !
Toujours tremblant, Kirai s’approcha de Nixnen, et se concentra. Autour de lui, le sang répandu s’éleva dans l’air, se divisant de l’eau, et regagnait les veines exsangues de Nixnen. De la sueur perlait sur le front de Kirai. Il fronçait les sourcils et serrait les dents. C’était beaucoup plus facile de tuer que de sauver !
Avec un dernier effort, il fit en sorte que les plaies se referment, pour ne plus laisser s’échapper ce sang si durement remis a sa place.
Kirai se laissa tombait sur le sol épuisé, reprenant sa respiration. Aÿn vérifia le pouls de Nixnen… Régulier, quoiqu’un peu faible… Il soupira de soulagement. Il se tourna vers Kirai pour le féliciter quand il remarqua Syrian, dans l’encadrement de la porte, aussi blanc que Nixnen il y avait quelque minutes a peine. Il se précipita vers son ami d’enfance, les pupilles dilatées par la peur.
-Merde ! Nixnen ! Qu’est-ce qui s’est passé bon sang ?
Aÿn allait ouvrir la bouche pour lui répondre quand Kirai le prit de vitesse.
-Syrian ! Je suis désolé, vraiment… J’ai essayé de l’arrêter je te le jure ! Mais j’ai pas réussi… J’ai juste réussit à faire en sorte que ses plaies ne saignent plus… Désolé ! Je pensais que maintenant, Aÿn arrêterait enfin de torturer les gens, vu que j’étais de nouveau son souffre douleur…
Syrian regarda Aÿn, un regard empreint d’incompréhension.
"-…Ki…Kirai, qu’est-ce que tu "
Aÿn ne finit pas sa phrase. Les yeux de Syrian restaient bloquer au niveau de ses mains, couvertes du sang de Nixnen…
Aÿn avait envie de hurlait que c’était faux ce que Kirai venait de dire ! Que tout n’était mensonge depuis le début avec lui ! Mais les mots restèrent coincés dans sa gorge à cause du regard de Syrian.
Aÿn sentit ses jambes trembler de plus en plus, les larmes lui montaient aux yeux. Il courut jusqu'à la porte et s’enfuit, ne supportant plus ni le regard de Syrian, ni la vision du corps de Nixnen, et surtout, surtout, ne pouvant plus supporter de voir le sourire de Kirai. Sourire qui signifiait clairement « J’ai gagné ».
Oui, Kirai avait gagné. Il avait été trop naïf. Et maint
enant, Kirai avait gagné. Et Syrian et Nixnen le détestaient.




Cyn est là, Cyn vous parle, parce que en vacances, un 31 décembre, Cyn a trouvé un réseau wifi, le temps de corriger le chap et même de vous l’envoyer. Si vous voulez la suite ou des bonus, s’il vous plaît, laissez des commentaires. Ce serait franchement encourageant. Vala. Bonnes fêtes de fin d’année, et bonne nouvelle année, c’était Cyn en direct des Alpes.

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Aetheris
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